Publié dans Politique

Elections communales - Deuxième chance pour les Communes sans maire en mai

Publié le jeudi, 20 mars 2025

Quatorze Communes n’ont pas encore de maire élu, il faut combler ce vide administratif. Actuellement, quatorze d'entre elles se retrouvent sans élu à leur tête, et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proposé d'organiser des élections d'ici la fin du mois de mai. Cette initiative fait suite à l'annulation de douze scrutins municipaux lors des dernières élections, une décision rendue par les tribunaux administratifs, et à la démission de maires dans deux autres Communes. Dans ce contexte, il est impératif d'agir rapidement afin d'éviter que ces collectivités ne soient laissées à l'abandon. Kianjandrakefina (Ambositra), Kalafotsy (Ikongo), Anosivelo (Farafangana), Ambinaninony (Brickaville ) … sont parmi les Communes touchées par ce second scrutin.

La CENI confiante

Le rapporteur général de la CENI, Soava Andriamarotafika, a rassuré sur la faisabilité de la situation, soulignant qu'une période de préparation de moins de 90 jours serait suffisante pour organiser ces élections limitées à quatorze Communes. Les règles du jeu restent inchangées, avec une période de propagande de 20 jours pour les candidats. De plus, il a été précisé qu’une "élection partielle" pourrait être envisagée pour les Communes encore engluées dans des procédures administratives. Cela témoigne de la volonté de la CENI de respecter les délais tout en garantissant la transparence et la légitimité des élections à venir. Concernant le processus électoral, les candidats devront se conformer aux mêmes règles que celles établies pour les élections de décembre 2024, avec la possibilité pour ceux ayant déjà participé de se représenter. Cette continuité vise à maintenir une certaine stabilité politique au sein de ces Communes fragilisées. La liste électorale de 2024 demeurera également la référence, sauf si des modifications sont apportées par l'Etat. Ce cadre électoral clairement défini devrait permettre de restaurer rapidement l'ordre dans ces Communes, tout en offrant aux électeurs l'opportunité de choisir leurs représentants de manière démocratique et transparente. On n‘attend plus que le décret de l’exécutif pour confirmer la date proposée par la CENI.

Nikki Razaf

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Editorial

  • DIAMAR
    La diaspora se mobilise. Il n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Ce n’est que vers le mi-mandat (le second) de Rajoelina Andry Nirina en tant que chef de la magistrature suprême du pays que des Malagasy résidant à Andafy (France, Europe) se manifestent et affichent leur soutien au régime Orange de Rajoelina. « Diaspora (malagasy) manohana an’i Andry Rajoelina » (DIAMAR) regroupe plusieurs associations, partis politiques et ressortissants malagasy résidant en Europe. Entre autres, les partis Hiaraka Isika, Tanora MalaGasy Vonona (TGV) France, Freedom France ainsi que les associations Union pour l’émergence de Madagasikara (UEM) et Tous ensemble pour Madagasikara (TEM). Il s’agit, en gros, d’une « Fédération » unissant les démembrements d’associations et de partis politiques constituant l’ossature de la plate-forme IRMAR soutenant le Président Rajoelina dans ses œuvres de redressement du pays. DIAMAR s’inscrit en ligne droite de la mobilisation internationale, en Europe, pouvant s’étendre vers les…

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